English

De la mine canadienne au marché

L'extraction de diamants commercialement viables est une activité économique relativement nouvelle au Canada. Les explorations ont commencé dans les années 1980 lorsque deux géologues, Chuck Fipke et Stewart Blusson, ont suivi des minéraux indicateurs jusqu'à ce qu'ils espéraient être la cheminée kimberlitique d'origine. En 1991, ils ont découvert ce qui allait devenir la première mine de diamants du Canada : la mine d'Ekati. Ekati a officiellement ouvert ses portes en octobre 1998. Le site se trouve à 310 km (190 mi) au nord-est de Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest, et à environ 200 km (120 mi) au sud du cercle polaire arctique, près du lac de Gras. La deuxième mine de diamants canadienne, Diavik, a été découverte peu de temps après Ekati près de ce site, et n'est entrée en pleine production qu'en 2003. Le Canada possède maintenant plusieurs mines de diamants pleinement opérationnelles, fermées ou devant ouvrir prochainement. Grâce à ces vastes ressources, le Canada a régulièrement été l'un des principaux producteurs de diamants bruts dans le monde, tant en valeur qu'en volume.

Les retombées économiques ont été importantes pour le Canada ainsi que pour les provinces et territoires. À titre d'exemple, Gahcho Kué, la plus grande nouvelle mine de diamants au monde (depuis 2016), a apporté des milliards de dollars à l'économie canadienne et créé plus de 1 000 nouveaux emplois, selon un rapport publié par le propriétaire majoritaire De Beers.
https://www.rncan.gc.ca/nos-ressources-naturelles/mines-materiaux/faits-mineraux-metaux/faits-sur-les-diamants/20580.

Les emplacements éloignés des mines de diamants canadiennes, les coûts plus élevés associés à certaines des réglementations environnementales les plus strictes au monde pour l'industrie minière, les normes canadiennes sur les salaires et les réglementations relatives aux conditions de santé et de sécurité au travail rendent l'extraction de diamants plus coûteuse au Canada que dans d'autres régions concurrentes. Le Canada possède certaines des normes minières les plus strictes au monde, et l'industrie est régie par des lois et des règlements fédéraux, provinciaux et territoriaux dans un large éventail de domaines.

L'Association minière du Canada (AMC) dispose d'une initiative volontaire appelée « Vers le développement minier durable » (VDMD). Cette initiative est tenue en haute estime par d'autres pays et d'autres codes de conduite qui traitent des questions de durabilité liées à l'exploitation minière.
https://mining.ca/fr/vers-le-developpement-minier-durable/principes-directeurs-de-linitiative-vdmd/

Pour beaucoup, les diamants sont des pierres précieuses, alors qu'en réalité, seul un petit pourcentage de la production (en carats) est destiné à être transformé en bijoux. Le reste est utilisé à des fins industrielles.

La plupart des exportations canadiennes sont vendues sous forme brute, c'est-à-dire des diamants non taillés ou polis au Canada. Toutefois, le Canada dispose d'une industrie de taille de diamants à petite échelle. Les entreprises canadiennes produisent principalement des diamants de qualité « gemme ». Plus de 95 % des diamants produits dans le monde sont taillés et polis en Inde.

https://www.geologypage.com/2019/04/how-are-diamonds-cut.html
Les diamants qui sont taillés et polis et destinés à devenir des bijoux sont ensuite vendus par les mêmes centres de négoce et éventuellement renvoyés dans le pays où ils ont été extraits.

Malgré les allers-retours que les diamants extraits des mines canadiennes peuvent effectuer à travers le monde, le Code sur les diamants canadiens (CDC) compte des membres signataires au Canada et dans d'autres pays qui se sont engagés à faire en sorte que les diamants indiqués comme étant d'origine canadienne peuvent être tracés tout au long de la chaîne d'approvisionnement. L'engagement de ces membres signataires signifie que des registres sont conservés et des garanties fournies concernant ces diamants. Lorsqu'un consommateur achète un bijou auprès d'un membre signataire comportant un ou plusieurs diamants qui sont supposés provenir du Canada, ces diamants peuvent être retracés jusqu'à leur origine canadienne, quel que soit le pays où ils ont été taillés, polis ou transformés en bijoux. La plupart des signataires du CDC sont de petits détaillants indépendants.

Plan du site | Politique de confidentialité
Copyright © 2021 Code de conduite sur les diamants canadiens - Canadian Diamond Code of Conduct
Conception du site et hébergement Web par WebStorm Design Studio